De plus en plus de marques cosmétiques optent aujourd’hui pour la transparence vis-à-vis du client et font le choix d’ingrédients polyvalents pour construire des formules minimalistes. Ainsi, pour réussir à s’engager dans des démarches responsables et durables, il convient pour les marques de rationaliser leur portefeuille d’ingrédients. Adrien Faure, expert cosmétique chez PolymerExpert, fait le point sur un choix optimal de matières premières pour le formulateur.
Dans le processus de développement de nouveaux produits cosmétiques, les entreprises sont amenées à référencer de nouvelles matières premières qui leur permettent d’innover en proposant de nouvelles formules, de répondre à des contraintes techniques ou bien même de s’aligner sur les dernières tendances. Coder un nouvel ingrédient n’est pas anodin pour un industriel qui doit s’assurer de plusieurs points clés en amont. L’ingrédient doit être conforme aux exigences réglementaires ainsi qu’aux exigences internes de l’entreprise. Il doit également être disponible et son approvisionnement maîtrisé. Multiplier les références n’est donc pas dans l’intérêt de l’entreprise tant sur le plan réglementaire, logistique ou même économique. Les formulateurs doivent avoir conscience de l’impact que représente le choix de leurs nouveaux ingrédients dans les formules qu’ils développent. Il est donc dans l’intérêt de tous, de capitaliser sur le catalogue existant ou de sélectionner des matières premières polyvalentes alliant performance et naturalité.
La base d’un produit cosmétique est sa formule. Afin de se démarquer de la concurrence ou de proposer des produits qui attireront le consommateur cible, les marques doivent en permanence se renouveler et innover. Dans l’industrie cosmétique, une des manières d’innover est l’utilisation de matières premières dites « dernière génération » qui se démarquent soit par de nouvelles performances, soit par une approche plus durable. De nouveaux ingrédients peuvent donc permettre de créer des galéniques inédites en association avec des ingrédients connus et utilisés depuis des années, mais ils peuvent aussi permettre de substituer des ingrédients décriés ou récemment interdits. La veille de matières premières est donc une étape cruciale en amont des nouveaux développements de produits ou des reformulations de produits existants.
Cependant les industriels possèdent déjà des portefeuilles d’ingrédients fournis et se retrouvent rapidement défiés quant à la légitimité de nouveaux référencements. Par exemple, est-il raisonnable d’intégrer un nouvel émulsionnant alors qu’on en possède déjà une dizaine ? Il semble donc impératif de capitaliser sur des matières premières polyvalentes. Cette notion de polyvalence englobe trois principaux aspects : une utilisation dans le plus grand nombre de galéniques possibles, des fonctionnalités multiples et une compatibilité large avec l’ensemble des ingrédients utilisés en cosmétique.
L’innovation en cosmétique passe avant tout par une étape de sécurisation d’un approvisionnement responsable, durable et rentable. Avec des ingrédients sélectionnés selon des critères fiables, les entreprises peuvent avoir une visibilité à moyen / long terme sur leur portefeuille d’ingrédients. Il semble impératif de capitaliser sur des matières premières pouvant devenir des piliers dans les formules ou transversales dans des gammes de produits. C’est en s’appuyant sur des ingrédients pluriels et robustes qu’un formulateur pourra exprimer toute sa créativité.
Il est tout d’abord important de s’entourer de matières premières tout terrain qui pourront s’utiliser dans un maximum de galéniques telles que les émulsions, qu’elles soient fluides ou épaisses, directes ou inverses, mais également dans des produits uniquement aqueux ou anhydres, qu’ils soient liquides ou solides. L’utilisation d’un même ingrédient dans une multitude de châssis de formules est donc une première étape dans la rationalisation de son catalogue.
De plus, si un même ingrédient peut être utilisé pour remplir plusieurs fonctions alors le bénéfice est double. Le formulateur peut se contenter de l’utilisation d’une seule matière première au lieu de multiplier les références. Cette notion d’ingrédient multi-tâches s’inscrit parfaitement dans la volonté des marques et des consommateurs d’avoir des produits minimalistes : simples et efficaces. Le temps des formules cosmétiques à rallonge et incompréhensibles est donc révolu, désormais, place à la lisibilité et à la sobriété.
Depuis 2014, PolymerExpert axe ses travaux de recherche et développement dans une optique de réponse aux exigences de naturalité émises par les consommateurs et in fine par les formulateurs. Pour cela, l’entreprise a développé la gamme EstoGel®, des polymères capables de modifier la rhéologie des phases grasses. Le cahier des charges contenait deux éléments essentiels : permettre la rationalisation des portefeuilles d’ingrédients des formulateurs en proposant un ingrédient polyvalent et faciliter l’industrialisation de l’ingrédient pour que le passage du laboratoire au stade pilote puis à la production ne soit pas utopique. Enfin, il était important d’anticiper les méthodes de formulation de demain et les nouvelles attentes des clients pour proposer un ingrédient viable sur le long terme.
La cosmétique d’aujourd’hui a pris le chemin du vert et du durable, il est primordial de proposer des ingrédients sûrs pour l’homme et pour l’environnement. Avec des normes réglementaires de plus en plus exigeantes, un fournisseur d’ingrédient a le devoir de développer des ingrédients avec une visibilité sur le long terme. De plus, comme mentionné précédemment, le maitre mot de l’ingrédient idéal est la polyvalence.
A travers sa gamme EstoGel®, PolymerExpert répond aux attentes actuelles en matière d’excipients pour les phases huileuses. En effet, ce polymère peut être utilisé dans toutes les formules contenant de l’huile et vient en modifier la rhéologie. Dès 1% d’utilisation dans la formule, il permet de suspendre des particules. Les EstoGel® ont également des fonctions de stabilisation des émulsions, des propriétés filmogènes et ils améliorent l’étalement des produits. Plusieurs grades sont disponibles : de 91 à 100% d’origine naturelle (selon ISO 16128) avec des propriétés mécaniques variées selon vos besoins. La gamme EstoGel® vient répondre à vos besoins de performance dans la substitution de matières premières d’origine pétrochimique.
Les EstoGel® en quelques mots :
– Utilisation possible dans toutes les formules contenant des huiles
– Modification de la rhéologie des phases huileuses
– Suspensions de particules
– Stabilisation des émulsions
– Propriétés filmogènes
– Amélioration de l’étalement des produits
– Substitution de matières premières d’origine pétrochimiques
– Naturalité supérieure à 91%